Comptoir retraite

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Guide complet pour gérer sa retraite en tant qu'expatrié : calculs, droits et démarches

  • La retraite des expatriés soulève de nombreuses questions cruciales pour les Français travaillant à l'international. Le calcul des droits varie selon le statut - détaché ou expatrié en contrat local - et le pays d'accueil. Les périodes travaillées à l'étranger peuvent être prises en compte dans le calcul de la pension française, notamment grâce aux conventions bilatérales et aux mécanismes de coordination entre pays. La Caisse des Français de l'Étranger (CFE) permet aussi de maintenir ses droits à la retraite française pendant l'expatriation.

  • Statut d'expatrié vs détachement : quelles différences ?
  • Statut d'expatrié vs détachement : quelles différences ?

    Le statut de détaché permet de maintenir son affiliation au système français de protection sociale pendant une durée maximale de 6 ans. Les cotisations retraite continuent d'être versées en France, assurant une continuité dans l'acquisition des droits.

    À l'inverse, le statut d'expatrié implique une rupture avec le système français. L'employé dépend alors du régime de protection sociale local et ses droits à la retraite varient selon le pays d'accueil. Pour préserver ses droits en France, l'expatrié peut souscrire volontairement à l'assurance vieillesse via la CFE.

    Les missions en détachement répondent à une durée prédéfinie, tandis que l'expatriation s'inscrit généralement dans une perspective de long terme. Cette distinction temporelle influence directement l'accumulation des trimestres pour la retraite.

  • Comment calculer sa retraite à l'international ?
  • Comment calculer sa retraite à l'international ?

    La retraite des expatriés français soulève de nombreuses questions sur les droits acquis et le calcul des pensions. Les périodes travaillées à l'étranger peuvent être prises en compte selon votre pays d'accueil et votre statut professionnel. Pour sécuriser vos droits, des solutions existent comme l'adhésion à la Caisse des Français de l'Étranger (CFE) qui permet de maintenir une protection sociale similaire à celle de la France. Comprendre les mécanismes de coordination entre les différents systèmes de retraite s'avère essentiel pour optimiser votre future pension.

    Le calcul des trimestres travaillés hors de France

    La méthode de calcul des trimestres varie selon votre zone géographique d'activité. Dans l'Union européenne, chaque année travaillée équivaut à 4 trimestres validés, comme en France. Un salarié cumulant 10 ans d'activité entre Paris et Madrid totalise ainsi 40 trimestres.

    Pour les pays conventionnés avec la France, la conversion s'effectue selon des règles spécifiques. Par exemple, aux États-Unis, 4 "credits" correspondent à un trimestre français.

    La validation des périodes antérieures à 1983 s'applique automatiquement, quel que soit le pays d'exercice. Les trimestres non validés peuvent faire l'objet d'un rachat, particulièrement utile pour atteindre le taux plein. Le coût varie entre 2 000 et 5 000 euros par trimestre selon votre âge et vos revenus.

    La validation des périodes à l'étranger

    La reconnaissance de vos années travaillées à l'étranger passe par le service "Corriger mon relevé de carrière" sur votre compte retraite. Cette plateforme numérique simplifie vos démarches administratives et permet d'ajouter rapidement vos expériences professionnelles internationales.

    Un délai moyen de 3 mois s'applique pour le traitement de votre dossier par l'Assurance Retraite. La procédure requiert des documents spécifiques : contrats de travail, bulletins de salaire ou attestations d'emploi traduits en français.

  • La CFE : votre protection retraite à l'étranger
  • La CFE : votre protection retraite à l'étranger

    La retraite des expatriés soulève de nombreuses questions sur les droits et le calcul des pensions. Les périodes travaillées à l'étranger peuvent être prises en compte selon votre statut et votre pays d'accueil. Les mécanismes varient entre l'Union Européenne, où la coordination est facilitée, et les pays tiers avec lesquels la France a signé des conventions spécifiques. Pour sécuriser votre future pension, des solutions comme l'adhésion à la Caisse des Français de l'Étranger permettent de maintenir vos droits pendant votre expatriation.

    Les conditions d'adhésion et cotisations

    L'adhésion à la CFE requiert la nationalité française et une résidence hors de France. Le montant des cotisations retraite se calcule sur la base d'un salaire de référence, plafonné à 47 100 € par an en 2025.

    Pour les salariés, la cotisation représente 17,15% du salaire, répartie entre l'employeur et l'employé. Les travailleurs indépendants versent quant à eux 17,75% de leurs revenus professionnels.

    Les nouveaux expatriés bénéficient d'un délai de 6 mois après leur départ pour adhérer sans frais supplémentaires. Au-delà, un droit d'entrée s'applique, variant de 2 à 5% selon l'âge. Le paiement s'effectue par trimestre, avec la possibilité d'opter pour le prélèvement automatique mensuel.

    Les avantages pour votre future pension

    La protection de vos droits à la retraite constitue l'atout majeur de l'adhésion à la CFE. Vos années passées à l'international s'intègrent parfaitement dans le calcul de votre pension française, comme si vous n'aviez jamais quitté l'Hexagone.

    Un avantage significatif réside dans la validation automatique des trimestres à l'Assurance Retraite. Le système garantit la prise en compte de vos revenus perçus à l'étranger pour déterminer le montant de votre future pension, selon les mêmes règles qu'en France.

    La CFE propose également la possibilité de racheter des trimestres manquants à titre individuel. Cette option s'avère particulièrement avantageuse pour les expatriés souhaitant optimiser leur retraite complémentaire Agirc-arrco.

    La retraite complémentaire avec la CFE

    Le pack Expat'CFE Humanis permet aux salariés français à l'étranger de maintenir leurs points pour la retraite complémentaire. Cette solution fonctionne exactement comme le système Agirc-Arrco en France : chaque cotisation se transforme en points qui détermineront le montant de votre future pension.

    L'adhésion s'effectue sur une base volontaire, directement auprès de Malakoff Humanis International. Les expatriés peuvent choisir leur niveau de cotisation en fonction de leur salaire réel ou d'une base forfaitaire.

    Un conseiller dédié analyse votre situation professionnelle pour optimiser vos cotisations selon votre projet de retraite. Cette expertise s'avère précieuse pour comprendre les spécificités du système par points et anticiper vos besoins futurs.

  • Retraite dans l'Union européenne
  • Retraite dans l'Union européenne

    Les accords France-Allemagne et pays limitrophes

    Les règlements européens garantissent une coordination efficace entre la France et l'Allemagne pour la validation des périodes d'activité professionnelle. Les deux pays appliquent le principe de totalisation : chaque État prend en compte l'ensemble de la carrière pour calculer les droits à la retraite.

    Un exemple parlant : un salarié ayant travaillé 20 ans en France et 15 ans en Allemagne verra ses 35 années comptabilisées pour déterminer son taux de pension dans chaque pays. Le montant final sera versé au prorata des années travaillées dans chaque État.

    La même logique s'applique avec la Belgique, le Luxembourg et la Suisse. Le plafond des cotisations s'élève à 82 800 € par an en Allemagne, un paramètre essentiel pour les cadres expatriés souhaitant optimiser leur future pension. Les travailleurs frontaliers bénéficient d'un accompagnement personnalisé grâce aux permanences organisées par les caisses de retraite des pays limitrophes.

    Le cas particulier du Royaume-Uni post-Brexit

    La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a créé une situation unique pour les Français travaillant outre-Manche. Les droits acquis avant le 31 décembre 2020 restent protégés : ces années seront comptabilisées dans le calcul de votre pension française.

    Pour les nouveaux arrivants depuis 2021, le système a changé. Les années travaillées ne génèrent plus automatiquement de droits pour la retraite française. La Caisse des Français de l'Étranger devient alors un outil précieux pour maintenir ses droits.

    Le Department for Work and Pensions britannique propose un système de retraite basé sur 35 années de cotisation pour une pension complète. Les Français peuvent cumuler cette pension avec leurs droits français, mais doivent désormais planifier leur stratégie retraite avec soin.

  • Les conventions avec les pays hors UE
  • Les conventions avec les pays hors UE

    Les accords avec USA et Canada

    La France a signé des accords de sécurité sociale avec les États-Unis et le Canada qui permettent la reconnaissance mutuelle des périodes d'activité professionnelle. Ces dispositifs garantissent aux expatriés français la possibilité de cumuler leurs droits dans les deux pays.

    Les mécanismes de coordination diffèrent selon votre destination. Au Canada, le Régime de Pensions prend en compte vos trimestres validés en France pour déterminer votre éligibilité aux prestations canadiennes. Aux États-Unis, la Social Security Administration applique des règles similaires via le programme fédéral.

    Les travailleurs indépendants bénéficient aussi de ces accords. Par exemple, un consultant français installé à Montréal ou New York peut valider ses périodes d'activité dans les deux systèmes, optimisant ainsi sa future pension.

    La situation en Suisse et Norvège

    La Suisse propose un système à trois piliers : l'AVS (Assurance vieillesse et survivants), la prévoyance professionnelle (LPP) et l'épargne privée facultative. Un salarié expatrié en Suisse cotise obligatoirement aux deux premiers piliers, garantissant une protection sociale complète.

    En Norvège, le régime universel assure une pension minimale à tous les résidents ayant vécu au moins 40 ans dans le pays. Les expatriés français bénéficient d'une coordination optimale entre les deux systèmes grâce aux règlements européens.

    Pour les travailleurs frontaliers, un choix s'impose entre l'affiliation à l'assurance maladie suisse ou française. Cette décision influence directement le montant des cotisations retraite. Un budget mensuel minimal de 3 500 euros s'avère nécessaire pour maintenir un niveau de vie confortable dans ces deux pays aux coûts élevés.

  • Vivre sa retraite à l'étranger
  • Vivre sa retraite à l'étranger

    Les formalités administratives à prévoir

    La préparation des documents constitue une étape majeure pour votre départ. Le certificat de vie représente la pièce maîtresse : ce document prouve votre existence auprès des caisses de retraite françaises et garantit la continuité des versements de votre pension.

    Pensez à signaler votre nouvelle adresse à l'étranger via le service d'assistance dédié aux retraités expatriés. 

    La transmission de vos relevés bancaires s'avère indispensable pour recevoir votre pension, que ce soit sur un compte français ou international. Pour les pays hors zone SEPA, un RIB spécifique sera demandé par votre caisse de retraite. N'oubliez pas de vérifier la date de réception de vos documents pour éviter toute interruption de paiement.

    La fiscalité des pensions à l'international

    La résidence fiscale détermine le pays d'imposition de votre pension de retraite. Un séjour supérieur à 183 jours par an dans un pays établit généralement votre statut de résident fiscal local.

    Les conventions bilatérales entre la France et votre pays d'accueil évitent la double imposition. Ces accords précisent si vos pensions seront taxées en France, dans votre pays de résidence, ou selon un partage spécifique.

    Les pays privilégiés par les retraités français

    Les destinations méditerranéennes attirent massivement les retraités français en 2025. Le Portugal conserve sa première place avec plus de 50 000 expatriés, séduits par son climat doux et son coût de la vie attractif. L'Espagne suit de près, particulièrement prisée dans les régions de Valence et d'Alicante.

    La Grèce connaît une popularité grandissante grâce à ses paysages insulaires et son art de vivre. Les retraités apprécient notamment la région des Cyclades, où une communauté française dynamique s'est développée.

    Pour les amateurs d'horizons plus lointains, la Thaïlande séduit par ses infrastructures modernes et son excellent système de santé. Un budget mensuel de 1 500 euros permet d'y vivre confortablement, avec accès aux soins privés de qualité internationale.

    Questions fréquentes

    La réponse est oui ! Le versement de votre pension française reste garanti où que vous résidiez dans le monde. Les démarches essentielles passent par la transmission annuelle d'un certificat de vie à votre caisse de retraite.

    L'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) représente une exception notable : son versement requiert une présence minimale de 9 mois par an sur le territoire français. 

    La validation de vos périodes de travail à l'étranger commence par une demande auprès de votre caisse de retraite française. Le service en ligne "Corriger mon relevé de carrière" permet d'initier cette démarche rapidement.

    Pour les pays de l'Union européenne, vos trimestres sont automatiquement pris en compte grâce aux accords de coordination. Un simple justificatif de travail suffit généralement à les faire valider.

    Les pays hors UE requièrent une procédure plus détaillée. Rassemblez vos contrats de travail, fiches de paie et attestations d'emploi. La caisse de retraite française contactera ensuite son homologue étranger pour confirmer vos périodes d'activité.

    Une réponse arrive habituellement sous 4 à 6 mois. Un conseiller retraite peut vous accompagner dans cette démarche via un rendez-vous personnalisé.

    Le calcul de votre pension s'effectue différemment selon votre parcours international. Dans l'Union européenne, chaque pays calcule sa part en fonction des périodes travaillées sur son territoire. La France applique sa formule habituelle : salaire annuel moyen des 25 meilleures années multiplié par le taux de pension.

    Pour les pays conventionnés hors UE, un système de proratisation s'applique. Par exemple, 10 ans de travail au Canada représenteront 25% d'une pension complète canadienne, à combiner avec votre retraite française.

    Les périodes accomplies dans des pays sans accord nécessitent une attention particulière. La Caisse des Français de l'Étranger permet de maintenir vos droits français pendant ces périodes, garantissant une retraite calculée sur l'ensemble de votre carrière internationale.

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